Victor Alarçon

céramiste

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Après des études d’histoire de l'art à Lyon, puis d’architecture à Genève, Victor Alarçon se forme aux métiers d'art céramiques à Antibes et Dieulefit. Il poursuit sa formation dans les ateliers de Jean-Nicolas Gerard et de Brigitte Penicaud avant de s'installer en Bourgogne en 2018 au sein de l'atelier collectif "la fourmiliere". Victor Alarçon voue un profond amour à la poterie traditionnelle, celle qui rassemble les gens autour d'une table, celle des ouvrières du documentaire "En attendant Roger" de Linda Ferrer Roca. C'est ce qu’il cherche à retranscrire à travers sa pratique de la sculpture. Son travail se déploie comme un flirt avec le kitsch. Ce serait aussi l’histoire d’un gosse trop fardé, qui va chercher ses influences autant dans les pots en marbre de style Médicis que dans les univers fantasmés de Moebius. Développant parallèlement une recherche autour de l'utilitaire, il l’envisage comme un motif pour explorer les notions de gestes et de couleurs. En potier passionnément acharné, le tour est l'outil premier qui concentre sa pratique dans l'univers de la céramique, c’est de là que tout part et dérape : être joueur dans le façonnage, chercher des formes expressives qui laissent visible le récit des contacts avec la matière, Victor Alarçon “bricole la terre”, selon les projets, les rencontres et les collaborations. Récemment, son travail a été présenté au sein de l’exposition "Se Faire Plaisir" à la Kunsthalle de Mulhouse (2025), au Art Prize de Ceramic Brussels (2024) et accueilli en résidence à Moly Sabata pour faire revivre le four d'Anne Dangar (2024).